douleur

La douleur

Je vais vous parler d’un sujet qui me concerne personnellement mais aussi professionnellement. La gestion de la douleur.

Avoir mal n’est plus concevable en 2023. Non pas que la médecine ne sache pas quoi faire, elle se retrouve à ne pas pouvoir y répondre systématiquement. Régulièrement, des patients douloureux ne trouvent pas de solution.

Tout d’abord, qu’est-ce que la douleur ?

Définition de la douleur

La douleur est définie comme une « expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle, ou décrite en termes évoquant une telle lésion » (International Association for the Study of Pain).Elle ne peut que être définie par la personne elle-même.

Et c’est cela le plus important, on ne doit pas juger de sa douleur ni de celle des autres. Pour une même personne, une même douleur ne sera pas vécue de la même manière selon son âge, son environnement, les répercussions de la douleur sur sa vie quotidienne. C’est le côté pluri-dimensionnelle de la douleur.

le mécanisme de la douleur

schema trajet douleur

les types de la douleur

La plus simple et la plus facile à comprendre, c’est la douleur par excès de nocicepteur : on touche la casserole chaude. On a mal à la main puis la douleur s’atténue.

La douleur neuropathique est plus compliquée c’est l’atteinte des nerfs eux-mêmes. Elle répond moins bien aux antalgiques et provoque plus de douleur chroniques.

Comment mesurer la douleur ?

Comme la douleur est propre à chacun, les soignants utilisent différentes des échelles.

La plus simple c’est l’échelle verbale :

0 - Pas de douleur
1 - Douleur faible
2 - Douleur modérée
3 - Douleur intense
4 - Douleur extrêmement intense

l’échelle visuelle analogique

ou encore l’échelle des visages

echelle douleur visage

les médicaments contre la douleur : les antalgiques

Il existe 3 types de médicaments contre la douleur :

Palier 1

Faible intensité

Paracétamol et anti-inflammatoires

Palier 2

Intensité modérée

Paracétamol codeiné et anti-inflammatoires

Palier 3

Forte intensité

morphines

Parfois, les médecins prescrivent d’autres médicaments comme des antidépresseurs ou antiépileptiques dans le cadre d’une douleur neuropathique.

Il existe d’autres moyens thérapeutiques pour soulager les douleurs comme les TENS, la kinésiologie…

la douleur chronique

Si on voulait être efficace mais non exhaustive on pourrait dire que la douleur chronique est une douleur aiguë qui traîne dans le temps au-delà de 3 mois mais cela serait réducteur compte tenu de tout ce qu’engendre la douleur chronique.

Le point de départ est que le traitement médicamenteux ne répond pas ou insuffisamment aux besoins du patient. Un autre aspect important est que la douleur chronique entraîne une répercussion sur la vie quotidienne du patient. Le patient est en recherche permanente de solutions quelle qu’elle soit ; ce qui profite à quelques charlatans sans scrupules. D’autant plus que le diagnostic de la douleur chronique est long à mettre en place provoque souvent une errance médicale avant que le diagnostic met un mot sur les maux exprimé par la personne.

Voyons les conséquences de vivre avec cette douleur qui parfois sournoisement s’absente pour mieux revenir. Ce qui rend de l’espoir au douloureux chronique.

Le patient va focaliser toute sa vie autour de la douleur ; certains témoignent de l’importance de la douleur : « tout devient douleur et rien que douleur ». Les douleurs viennent hypnotiser le patient son entourage et même parfois son thérapeute ; ça sera d’ailleurs un premier acte de travail de défocaliser le patient de sa douleur.

La douleur entraîne une incapacité de mouvement qui entraînera une perte de sensations mais aussi mais aussi un ralentissement de partage d’émotions. Une patiente me témoigne de ressentir de ne plus servir à rien de ne plus être bonne à rien. »la douleur m’a fait entrer dans un cercle vicieux où plus rien n’existe »

La vie sentimentale, sexuelle et sociale en est affecter. Il n’existe plus de projet personnel, familiale : la projection dans l’organisation de vacances est mise en retrait en suspens. La privation d’activités entraîne donc un ennui. La vie sociale est réduite à des obligations.

La vie professionnelle est aussi remise en question : la douleur chronique nécessite d’adapter son travail voir d’entamer une reconversion professionnelle. Elle chamboule tous les repères.

Plusieurs facteurs expliquent l’augmentation du nombre de douloureux chroniques : les conditions de travail, le vieillissement de la population mais aussi une pathologie bien connu le stress.

Comment arrêter une douleur chronique ? j’ai l’habitude de répondre assez rapidement il faut réduquer le cerveau alors que nous avons plutôt tendance à rééduquer le membre ou la zone malade. En fait, on travaille sur la perception de la douleur. C’est la différence entre la douleur aigue et la douleur chronique.

Je vous propose dans ma page spécialisation de voir comment l’hypnose, la sophrologie https://hypno-sophro-fcolletbeslin.com/la-sophrologie/ et autres techniques de bien être permet de gérer les différentes douleurs chroniques.

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Françoise Collet Beslin